Dryade à huit pétales
Dryas octopetala - L.Rosaceae | Prairies et pelouses
Petit arbuste en espaliers, haut de 50 cm, à tiges couchées-étalées. Feuilles pétiolées, longues de 1 à 2.5 cm, ovales, crénelées, blanches-tomenteuses dessous. Fleurs blanches, solitaires, larges de 2 à 4 cm à 8 pétales ovales, portées sur de longs pédoncules velus .
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
LC Préoccupation mineure
Rareté départementale
AC
Biologie
- Floraison : de juin à juillet
Ecologie
Calcicole : pelouses sur dalles calcaires (Drabo-Seslerion), pelouses calcaires sèches ou fraîches (Seslerion, Caricion firmae), pelouses de crêtes ventées (Elynion).
Etage de végétation
subalpin et alpin.
Répartition
Départementale
Espèce fréquente dans les hautes montagnes calcaires : descend parfois dans le montagnard : Bonneville, route de Brizon, 870 m, Seythenex, à l'ouest de Neuvillard, 720 m, Thônes, 605 m... Elle est assez rare et uniquement sur calcaire dans le secteur granitique Mont-Blanc-Aiguilles-Rouges. La dryade a été observée dans une seule localité du grand Salève, rochers du trou de Briffaud au-dessus de la Croisette (1848, Fauconnet, G) mais elle n'a jamais été retrouvée. Elle est exceptionnelle dans les régions basses : vallée de l'Arve, à Vougy, 460 m (1992, Jordan) et bassin lémanique, Andilly, au bord de la Trouble, 660 m (in Favre 1915 : 200).
Première observation départementale
Collectée au col de la Balme par Roux (vers 1800) G.
Herbiers
Ann : 11, G : 40, Jay : 2