Jonc des Alpes fuscoater

Statut patrimonial

Ecologie

Hygrophile : prairies humides (Molinion), marais, alluvions humides des rivières alpines.

Etage de végétation

collinéen à montagnard.

Répartition

Départementale

Cette sous-espèce tombée dans l'oubli ou traitée en tant que variété ou assimilée à J. alpinoarticulatus, récemment réévaluée (Dentant et Tison, 2005) permet désormais d'attribuer un nom au Jonc des prairies humides et marais de basse altitude tantôt classé J. alpinus ou Juncus anceps. La première observation basée sur des échantillons déterminés à l'époque J. alpinus remonte à 1979 (Jordan) dans un marais à Sillingy dans le bassin rhodanien. Actuellement, si l'on prend en considération les récoltes et observations effectuées dans les marais, prairies humides et sables humides des rivières, cette sous-espèce se répartit ainsi : bassin lémanique : le Lyaud (2005) et Veigy, dans le complexe marécageux de Marival (1988, Jordan). Bassin rhodanien : Bloye (1985), Montagny-les-Lanches (2001), Sillingy (1999) et Viuz la Chiesaz (1992, Jordan). Plateau des Bornes Arbusigny (1999), Chapelle Rambaud (2004), Pers-Jussy (1987) St Martin Bellevue (1996, Jordan). Vallée de l'Arve, Scientrier (1979, Jordan). Haut-Giffre, rive du Giffre à Morillon et Samoëns (2.005, Jordan), Bornes-Aravis rive du Fier à Alex. Juncus fuscoater n'est sans doute pas si rare, notamment sur les berges des rivières alpines et dans les zones humides en dessus de 1000m mais dans certains cas difficile à séparer de J. alpinoarticulatus.