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Denis Jordan

Laîche sempervirente

Carex sempervirens - Vill.

Cyperaceae | Prairies et pelouses 

Laîche de 20 à 40 cm de haut, à souche fibreuse. Tige subtrigone, lisse. Feuilles larges de 2 à 3 mm, un peu rudes, plus courtes que la tige. Epis femelles de 2 à 3 dressés, pédonculés et d'épis mâles terminaux. Bractée engainante. 3 stigmates. Ecailles brun foncé, lancéolées. Utricules vert brunâtre, atténués en bec cilié dépassant l'écaille.

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Statut patrimonial

Biologie

  • Floraison : de juin à août

Ecologie

De préférence sur calcaire : pelouses ensoleillées rocailleuses où l'espèce atteint son optimum (Seslerion, Caricion firmae) plus rarement sur silice (Festucion variae), également en pelouses rocheuses froides exposées au nord et en pinède de pin à crochets.

Etage de végétation

montagnard supérieur à alpin, minimales 680m à Thônes, 630m au Salève, 570m à Dingy St Clair et 460m à Marrignier.

Répartition

Départementale

Espèce très fréquente dans les hautes montagnes calcaires, elle est cependant moins abondante dans le secteur granitique Mont-Blanc/Aiguilles-Rouges. Dans les hautes montagnes calcaires, la laîche toujours verte recouvre de grandes surfaces en association avec la Selérie. Chainons jurassiens, l'espèce n'apparait que dans le grand Salève et sur une zone restreinte comprenant : la grande et la petite gorge, les rochers du coin, les Varrapes entre 630 et 1250m. Depuis la première observation en 1821, l'espèce est toujours présente.

Première observation départementale

Collectée dans le Salève par Giraud-Lacaussade en 1821 (G)

Herbiers

Ann : 1, G : 75, Jay : 19

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