Lunaire vivace
Lunaria rediviva - L.Brassicaceae | Landes et forêts
Plante vivace, haute de 30 à 120 cm, rameuse au sommet. Feuilles inférieures grandes, ovales en coeur, irrégulièrement dentées, les supérieures pétiolées. Fleurs lilas-blanches formant des siliques oblongues-elliptiques, plates, longues de 3 à 9 cm, pendantes à la fin.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
LC Préoccupation mineure
Rareté départementale
AR
Biologie
- Floraison : de mai à juin
Ecologie
Tendance nitrophile et calcicole : forêts de ravin plus ou moins rocailleuses en atmosphère humide (Lunario-Acerion), bois humides en ripisylve.
Etage de végétation
collinéen à montagnard.
Répartition
Départementale
Espèce assez rare sur l'ensemble des hautes montagnes calcaires, station remarquable par son importance vers la grotte de l'Ermoy à Samoëns. Elle est rare ailleurs: dans le secteur granitique Mont-Blanc/Aiguilles-Rouges, la lunaire vivace n'est signalée qu'à Servoz, dans les gorges de la Diosaz (1983, Jordan). Dans les chainons jurassiens, de nombreuses récoltes (G) dès 1846 prouvent sa présence, toujours actuelle au grand Salève, par contre l'observation dans le Vuache (1877, Penard, G) n'a jamais été renouvelée. L'espèce se retrouve dans les régions basses au pied des reliefs : bassin lémanique à Publier, vallée de l'Arve à Arenthon, cluse du lac d'Annecy à Doussard et Giez et sur le plateau des Bornes à St Martin Bellevue (1981, Dabry).
Première observation départementale
Collectée "près de la grande Gorge (Salève)" par Fauconnet en 1845 (G)
