Scutellaire élevée
Scutellaria altissima - L.Lamiaceae | Landes et forêts
Plante vivace, haute de 40 à 100 cm à tige rameuse, ligneuse à la base, pubescente. Feuilles ovales, crénelées-dentées, longues de 8 cm, à long pétiole. Fleurs bleu violet, à pédicelle court disposées en épis unilatéraux, insérées à l'aisselle de petites bractées et enveloppées d'un calice à écaille extérieure dressée longue de 3 à 5 mm.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
NA Non applicable
Rareté départementale
Biologie
- Floraison : de juin à août
Ecologie
Bois frais humide de frêne (Fraxinion), ripisylve à aulne blanchâtre (Alnion incanae).
Etage de végétation
collinéen à montagnard inférieur.
Répartition
Départementale
Originaire du sud de l'Europe, la scutellaire élevée est parfois cultivée en plante ornementale dans les jardins. Elle s'en échappe et devient alors subspontanée. Localement, l'espèce peut être considérée comme naturalisée. Depuis la première observation de 1969, cette espèce quasi-exclusive des ripisylves a été observée dans une quinzaine de localités : du bassin lémanique à Publier, dans la réserve naturelle de la Dranse (1972, Weibel, 1973 à 2005, Jordan). L'espèce est naturalisée puis à Lugrin, Etrembières, Gaillard, Vulbens : bord du Rhône (2001, Bressoud et Magnouloux). Dans le Chablais à Morzine, Montriond et Essert-Romand au bord de la Dranse (1992, Gruaz, 2008, Marchionini), dans le Haut-Giffre à Samoëns, au bord du Giffre (2005, Jordan).
Première observation départementale
Collectée à Samoëns, les Pleignes par Farille en 1969 (Jay.)
Herbiers
G : 1, Jay : 1