Violette des Pyrénées
Viola pyrenaica - DC.Violaceae | Prairies et pelouses
Plante vivace, haute de 6 à 10 cm, acaule, sans stolons. Feuilles basales ovales, en coeur très ouvert munies de stipules lancéolées, plus longues que larges et garnies de quelques franges. Fleurs violettes à gorge blanche, odorantes produisant une capsule obtuse, glabre porté par un pédicelle retombant.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
LC Préoccupation mineure
Rareté départementale
AR
Biologie
- Floraison : de avril à mai
Ecologie
Tendance nitrophile, de préférence calcicole : pâturages (Poion alpinae), pelouses rocailleuses à laser, voisinage des chalets d'alpage, balmes nitrophiles, forêts claires.
Etage de végétation
montagnard au subalpin, maximale 1950 m sur la Haute-Pointe à Mieussy.
Répartition
Départementale
Espèce assez fréquente dans les hautes montagnes calcaires. Assez rare dans le secteur granitique Mont-Blanc-Aiguilles-Rouges : rare à Chamonix le Tour et le Chapeau (1985-2005, Jordan) et les Houches vers Merlet (2004, Jordan), assez fréquente à Servoz et els Houches dans le secteur de Porménaz-Diosaz-montagne de Fer (1910, d'Alliezette, Jay, 1990, Jordan). La violette des Pyrénées se retrouve dans les chaînons jurassiens : dans le Vuache où elle y est relativement fréquente et dans la montagne des Princes avec deux observations (1907, Briquet, G, 1995, Jordan).
Situation de l'espèce en Haute-Savoie
Espèce méconnue et négligée en raison de sa floraison précoce et de sa grande similitude avec Viola hirta, observée entre 1856 et 1920 dans moins de 20 localités. Tandis que depuis 1984, cette violette a été répertoriée dans 40 communes totalisant 84 stations.
Première observation départementale
Collectée au mont Arclosan par Perrier en 1856 (G).
Herbiers
G : 15, Jay : 1