Crépide de Nimes
Crepis sancta - (L.) Babcock.Asteraceae | Milieux rudéralisés Prairies et pelouses
Plante annuelle, haute de 5 à 30 cm, à tige nue et souche pivotante. Feuilles basales en rosette, pubescentes, oblongues-lancéolées, sinuées-dentées à pennatifides. Capitules généralement penchés sur pédoncule après la floraison aux fleurs jaunes. Involucre ovale au réceptacle muni de soies raides. Akènes périphériques à 3 angles ailés.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
LC Préoccupation mineure
Rareté départementale
R en expansion M2
Biologie
- Floraison : de avril à mai
Ecologie
Xérothermophile : pelouses sablonneuses écorchées, champs cultivés, vignes, bords des routes, décombres.
Etage de végétation
collinéen.
Répartition
Départementale
Espèce assez fréquente et autochtone dans le bassin rhodanien, notamment dans les vignes de la région Frangy-Seyssel; rare dans les chainons jurassiens, dans la Mandallaz (1980, Jordan) et le mont Clergeon à 970m (2005, Jordan, 5794). Exceptionnelle et adventice en vallée d'Arve, à Vougy (2004, Jordan) et dans le bassin lémanique à Thonon-les-Bains (2008, Jordan).
Situation de l'espèce en Haute-Savoie
Comme d'autres crépides, le Crépide sainte s'est assez largement développé depuis sa découverte en 1938 et surtout sa redécouverte dès les années 70 par Farille. Faut-il encore attribuer à cette extension au réchauffement climatique pour cette espèce d'influence méridionale?
Première observation départementale
Collectée "à Mons près de Frangy, vignes" par Becherer et Thommen en 1938 (G)