Arabette scabre
Arabis scabra - All.A. stricta Hudson
Brassicaceae | Milieux rocheux, éboulis, falaises
Espèce vivace, haute de 5 à 15 cm, à tige hérissée à la base, simple ou rameuse. Les feuilles oblongues-obovales sont coriaces, luisantes, sinuées-dentées et faiblement velues. Les basilaires pétiolées regroupées en rosettes, les caulinaires sessiles peu nombreuses. L’inflorescence est composée de 2 à 10 fleurs, assez grandes, d’un blanc jaunâtre qui produisent des siliques, longues de 3 à 4 cm, épaisses et glabres, portées par un pédicelle court.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
LC Préoccupation mineure
Rareté départementale
TR M1
Biologie
- Floraison : de mai à juin
Ecologie
Calcicole : fissures des rochers, rocailles, pierriers, terrasses pierreuses.
Etage de végétation
collinéen à montagnard inférieur, maximale 1050m dans le grand Salève.
Répartition
Départementale
L'arabette scabre est principalement localisée dans les chaînons jurassiens : dans le grand Salève, en plusieurs points, de nombreuses récoltes attestent de sa présence dès 1839 à 2007 (Jordan), le petit Salève (1988, Jordan, 2001, Bressoud et Magnouloux) ainsi que dans le Vuache où cette plante notée pour la première fois en 1878 par Barbey sera repointée en 1987 par Jacquemoud (G) et en 1989-1998 par Jordan, Bordon et Justin et le val de Fier in Cariot et St Lager (1889:43). L'espèce est très rare ailleurs en Bornes-Aravis, vallée de la Fillière (1901, Bouchard, G) et dans le bassin rhodanien à Eloise dans le ravin de Ballavant (1993, Jordan). Les indications que rapporte Perrier (1 : 37) dans le Chablais, massif de la Dent d'Oche, les Bauges massif de la Sambuy et Bornes-Aravis, massif de la Tournette sont toutes douteuses et seraient de fait à confirmer.
Situation de l'espèce en Haute-Savoie
Malgré sa rareté, l'espèce globalement peu menacée se situe dans le Vuache et le petit Salève, sites protégés par APPB. Par contre, au grand Salève, l'exploitation de matériaux en pied de falaises risque d'être fatale à plusieurs stations.
Première observation départementale
Collectée dans le Salève par Reuter en 1839 (G)
Herbiers
G : 25