Astragale de Montpellier
Astragalus monspessulanus - L.Fabaceae | Milieux rocheux, éboulis, falaises
Plante vivace, haute de 10 à 20 cm de hauteur, dépourvue de tige. Les feuilles et pédoncules naissent de la souche. Feuilles imparipennées à 10 à 20 paires de folioles elliptiques bleutées, glabres en dessus. Les fleurs d’un rose violacé sont dressées et longues de 2 à 2,5 cm. Elles sont regroupées en une tête ovale, serrée et portées par un long pédoncule. Le calice glabrescent renferme à maturité une gousse de 2 à 3 cm, arquée-ascendante linéaire et glabre.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
LC Préoccupation mineure
Rareté départementale
TR NM
Biologie
- Floraison : de mai à juillet
Ecologie
Xérothermophile, calcicole : pelouses sèches sur rocher et rochers.
Etage de végétation
collinéen à montagnard inférieur.
Répartition
Départementale
Astragale méridionale rare en Haute-Savoie et localisée aux lisières xérothermiques. Lisière de l'Arve sur deux secteurs : dans le Chablais, rochers de la Côte d'Hyot, Bonneville et Ayse où l'espèce observée dès 1836 est toujours présente, récolte excentrée : Roc d'Enfer (1860, Puget, G) mais dont la provenance est douteuse et dans le Haut-Giffre à Sallanches, rochers de Saint-Martin (1901) et de Villy (1900, Briquet, G) et Passy, rochers de Charousse, non retrouvée. Lisière de la cluse du lac d'Annnecy, extrémité méridionale de Bornes-Aravis sur Faverges entre Vesone et la Balmette. Cette astragale observée dès 1871 par Chatelain et abondamment récoltée ensuite est toujours présente (1986-1994, Jordan).
Première observation départementale
Indiquée à la base du Môle (Coppier ap. Reuter) vers 1836 par Perrier 1 : 178.
Herbiers
Ann : 2, G : 35, Jay : 2