Gentiane croisette
Gentiana cruciata - L.Gentianaceae | Prairies et pelouses
Espèce vivace, haute de 15 à 40 cm, à tige simple, courbée-ascendante, arrondie ou anguleuse, très feuillée. Les feuilles lancéolées et épaisses, assez grandes, engainent la tige par leur base. Elles sont sur cette dernière disposées par paires qui s’opposent d’un entrenœud à l’autre, présentes jusque dans l’inflorescence. Les fleurs assez petites en cloche à 4 pétales sont d’un bleu assez vif. Elles sont groupées en faisceau aux aisselles des feuilles et au sommet de la tige.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
NT Quasi menacée
Rareté départementale
TR M1
Biologie
- Floraison : de juin à septembre
Ecologie
Calcicole : pelouses sèches (Mesobromion), pâturages secs plus ou moins rocailleux (Cynosurion), lisières (Geranion sanguinei), taillis herbeux.
Etage de végétation
collinéen à montagnard, maximale 1575 m à Vacheresse.
Répartition
Départementale
Gentiane très dispersée sur le département, présente dans la plupart des secteurs géographiques. Assez fréquente seulement dans le Chablais, hébergeant la plus importante station départementale, évaluée à 2 hectares dans les pâturages de Sémy à Vacheresse, observée en 1903 par Briquet (G) puis en 2009 par Jordan. Partout ailleurs, l'espèce est rare, dans le secteur granitique Mont-Blanc-Aiguilles-Rouges, sur calcaire à Saint Nicolas de Vérosce en 1965 par Breton. En Bornes-Aravis, l'espèce est dispersée, dans les Bauges, deux observations récentes : Quintal, 700 m (2006, Lopez-Pinot) et Leschaux, la Touvière, 975m (1997, Freydier). L'espèce est rare dans le Haut-Giffre et dans les chainons jurassiens. Cette gentiane n'a plus été revue après 1984 des deux localités connues du bassin lémanique à Margencel et Sciez.
Première observation départementale
Collectée "dans les pâturages voisins des chalets d'Aïse au Môle" par de Candolle en 1824 (G).
Herbiers
Ann : 6, G : 35, Jay : 4