Iberis amer
Iberis amara - L.Brassicaceae | Champs, moissons
Plante annuelle ou bisannuelle de 10 à 30 cm de haut, à tige rameuse dans le haut. Les feuilles spatulées ou lancéolées, ciliées sont munies de 2 à 4 grosses dents de chaque côté. Fleurs blanches en liliacées à 4 pétales, les 2 externes beaucoup plus grands que les 2 internes, à pédicelle étalé portant une silicule suborbiculaire longue de 4 à 6 mm.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
NT Quasi menacée
Rareté départementale
R M3
Biologie
- Floraison : de juin à octobre
Ecologie
Xérothermophile, calcicole : champs cultivés principalement moissons (Caucalidion), mais aussi décombres, pierriers, gravières, talus rocailleux.
Etage de végétation
collinéen à montagnard inférieur, maximale 900m sur le plateau de Gavot.
Répartition
Départementale
Espèce rare et en forte régression. Indiquée sur 7 secteurs : bassin lémanique, assez rare autrefois, actuellement à Allinges et au Lyaud (Jordan et Gruaz); dans le bassin rhodanien à Chavanod (2000, Farille et Nongland), dans la vallée de l'Arve assez fréquente autrefois, pas d'observation récente; dans la cluse du lac d'Annecy, plusieurs observations anciennes, une récente à Talloires (1992, Jordan); sur le plateau de Gavot se maintient à St Paul en Chablais (1977, Jordan); dans les chainons jurassiens, au pied de plusieurs reliefs et en Bornes-Aravis dans le mont Veyrier et à la Roche-sur-Foron.
Situation de l'espèce en Haute-Savoie
Espèce observée entre 1851 et 1931 sur plus de 30 stations presque exclusivement des céréales et depuis 1975 sur 8 communes totalisant 9 stations, une dans un champ à St Paul en Chablais, les autres en milieux plus ou moins rocailleux. Cette espèce très vulnérable se maintient grâce à son écologie en biotopes primaires mais reste cependant vulnérable.
Première observation départementale
Collectée "Annecy, à Villaz, champs" par Bouvier en 1851 (Ann)
Herbiers
Ann : 4, G : 35, Jay : 2