Râpette couchée
Asperugo procumbens - L.Boraginaceae | Milieux rudéralisés
Plante annuelle, de 20 à 60 cm de haut, à tiges couchées diffuses, hérissée d'aiguillons réfléchis. Feuilles rudes groupées par 2, ciliées, ovales-lancéolées, mince. Fleurs petites bleuâtres groupées par 1 à 5 axillaires (insérées à l'aisselle de la feuille et de la tige), à gorge munies d'écailles blanches.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
NT Quasi menacée
Rareté départementale
R M1
Biologie
- Floraison : de mai à août
Ecologie
Nitrophile et thermophile, au pied des murs de vieux chalets de montagne, en exposition sud (Sisymbrion), balmes xérothermophiles et nitrophiles (Anthrisco-caucalidion, Asperugetum procumbentis).
Etage de végétation
collinéen à montagnard jusqu'à 1400m, maximale 1700m près des chalets du Jouly, dans le mont de Grange.
Répartition
Départementale
Espèce assez présente dans le Chablais, notamment sur Abondance, la Chapelle d'Abondance, Morzine, St Jean d'Aulps, etc. depuis 1823 (de Candolle, G.) à nos jours. Très rare en Bornes-Aravis: au Grand Bornand, le Chinaillon à 1428m d'altitude (1998, Bressoud). Rare dans les chainons jurassiens : grand Salève (1895, Paiche, G) et petit Salève en balmes (de 1818, Choisy, G. à nos jours). Rare également dans la vallée de l'Arve : Passy "Granges de Passy" (1982, Charpin, G).
Situation de l'espèce en Haute-Savoie
Malgré un grand nombre de localités connues aujourd'hui entre 20 et 30 depuis 1975, cette boraginacée reste vulnérable lorsqu'elle se développe en milieu rudéral, en bordure des anciens chalets, du fait d'assez fréquentes restaurations et de l'emploi assez généralisé de phytocides autour des habitations.
Première observation départementale
Collectée dans le petit Salève par Choisy en 1818 (G)
Herbiers
G : 30, Jay : 2