
année 2011
Silène de nuit
Silene noctiflora - L.Caryophyllaceae | Champs, moissons
C’est une plante annuelle, velue-glanduleuse, de 10 à 50 cm à tige dressée. Les feuilles caulinaires inférieures sont obovales, disposées en rosette lâche, tandis que les supérieures sont dressées, plutôt lancéolées, munies de cils sur les bords. Les fleurs sont roses en dessus de la corolle et jaunâtres en dessous ; tige de 10-40 cm., dressées ; feuilles inférieures obovales, les supérieures lancéolées, ciliées ; fleurs roses en dessus, jaunâtres en dessous assez grandes, disposées en cyme dichotome. Leurs pétales sont bifides. Le calice fructifère fait 20 à 25 mm de large, ovale et contracté au sommet, velu-glanduleux et muni de 10 nervures vertes. Elle est assez proche de Silene dioica, mais elle est beaucoup plus petite.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Liste rouge régionale :
- Inventaire flore menacée 74 :
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Présence en Haute-Savoie :
Biologie
C’est une thérophyte qui fleurit de juin à septembre. La pollinisation est effectuée par les insectes et la dissémination des graines est assurée par le vent.
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Type biologique : Thérophyte
- Floraison : de juin à septembre
- Mode de pollinisation : entomogame
- Mode de dissémination : anémochore
- Type de reproduction : sexuée
Ecologie
Le silène de nuit est une espèce adventice des champs et friches calcaires ou argileux des étages collinéen et montagnard.
Etage de végétation
collinéen et montagnard
Répartition
Mondiale
C’est une espèce européenne ouest-asiatique, présente dans une grande partie de l’Europe, mais rare dans la région méditerranéenne, et jusqu’au Moyen-Orient. Elle a également été introduite en Amérique du Nord, où elle pose localement des problèmes dans les cultures.
Française
En France, l’espèce est principalement présente à l’Est du territoire, mais généralement comme adventice ou accidentelle.
Régionale
En Rhône-Alpes, l’espèce n’est mentionnée qu’en Haute-Savoie où l’espèce est connue depuis 1861.
Départementale
Actuellement, elle est connue de plusieurs localités du bassin lémanique, du bassin rhôdanien, de la vallée de l’Arve et ponctuellement dans la vallée de Chamonix, où elle se comporte comme une adventice.
Menaces & actions de préservation
Il ne semble pas qu’il y ait de menaces directes sur cette espèce si ce n’est des destructions ponctuelles de ses habitats. Mais comme la plupart des espèces messicoles de France, il semblerait que la modernisation de l’agriculture et l’utilisation de pesticides ait contribué à sa forte régression. Une des stations haut-savoyarde aujourd’hui connue est située dans une propriété du Conservatoire du Littoral.