Tamarin d'Allemagne
Myricaria germanica - (L.) Desv.Tamaricaceae | Milieux rocheux, éboulis, falaises
Arbuste pouvant atteindre 2 m, dressé à rameaux et feuillage très glauques. Les feuilles petites en forme d’écailles, linéaires-lancéolées sont longues de 3 à 5 mm. Les fleurs rose-pâle, accompagnées de bractées plus longues qu’elles, sont regroupées en épi terminal long et dense, formant une panicule de forme pyramidale. 5 pétales longs de 4 à 5 mm et 5 sépales entourent 10 étamines. Le fruit est une capsule d’une douzaine de mm contenant de petites graines portées par une aigrette pédicellée.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Liste rouge régionale :
- Cotation UICN - Rareté régionale :
VU Vulnérable
Rareté départementale
R M2
Biologie
- Floraison : de juin à juillet
Ecologie
Alluvions sableuses ou graveleuses des rivières : alluvions récentes herbacées (Epilobion flesicheri) ou groupements de saules buissonants (Salicion eleagni) sur alluvions plus anciennes.
Etage de végétation
collinéen au subalpin inférieur.
Répartition
Départementale
Espèce inféodée aux alluvions des rivières du nord au sud : Dranse, dans son cours inférieur mais très rare du delta (1927, Beauverd, G), au vallon de Bioge (1898, Briquet, G). Ménoge sous Bonne (1872, Romieux, G). Giffre de Marignier à Taninges où l'espèce est particulièrement abondante et dépasse 2 m de hauteur et jusqu'à Sixt où le myricaire quitte la rivière pour s'établir dans "l'éboulis de la fontaine d'or" (1953, de Leiris, Hay.) Arve de la frontière genevoise à Chamonix, Argentière et le Tour (1851, Huet du Pavillon) Fier très rare bords du Fier (1855, Puget, Ann) et sur Alex 5 -6 pieds (2005, Jordan et Bal). dans le bassin rhodanien , l'espèce se retrouve à Rumilly au bord du lac artificiel des Pérouses (1987, Jordan, 2002, Mangouloux).
Première observation départementale
Collectée aux bords de l'Arve au pied du col de Balme par Huet du Pavillon en 1851 (Ann).
Herbiers
Ann : 2, G : 15, Jay : 4