Violette des montagnes
Viola canina L. subsp. rupii - (All) Schubl et MartensViola canina subsp. montana (L.) Hartman
Violaceae | Prairies et pelouses
Plante vivace, haute de 5 à 30 cm à tige dressée. Feuilles oblongues-ovales, 2 fois plus longues que larges, en coeur à la base. Fleurs bleu cendré, à gorge blanche. Eperon verdâtre ou jaunâtre. Capsule trigone, glabre et pointue.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Cotation UICN - Rareté régionale :
LC Préoccupation mineure
Rareté départementale
R M1
Ecologie
Tendance hygrophile : prairies humides (Molinion), tourbières, pelouses maigres, pâturages et pelouses à nard raide (Nardion).
Etage de végétation
collinéen au montagnard, maximale 1600 m à Vallorcine.
Répartition
Départementale
Rare espèce mais peut être aussi confondue avec Viola canina dont les critères séparatifs sont parfois subtils. Présence attestée essentiellement à l'est d'une ligne entre Douvaine et Megève. Bassin lémanique : forêt de Planbois et site marécageux de Marival. Plateau de Gavot : Féternes (1901, Chenevard, G). Chablais : massif des Voirons et du Vouan, Praz de Lys, plateau de Loëx. Secteur Mont-Blanc-Aiguilles-Rouges et Bornes-Aravis : Combloux, Demi-Quartier et Domancy (1998-2002, Jordan). Cette violette se retrouve dans le Grand Salève : les Pitons (1854, Mehling, G) pour les chaînons jurassiens et en une station isolée à l'extrême centre ouest du département dans le bassin rhodanien : Eloise dans un molinion (2004, Jordan, 5777, détermination confirmée par Espeut.
Situation de l'espèce en Haute-Savoie
Les localités à basse altitude dans les prairies à molinie sont vulnérables par absence de gestion ou convoitées par des aménagements.
Première observation départementale
Collectée entre Vallorcine et Argentière par de Candolle en 1821 (G).
Herbiers
G : 17, Jay : 1