
année 2011
Chèvrefeuille de Toscane
Lonicera etrusca - SantiCaprifoliaceae | Prairies et pelouses
C’est un sous-arbrisseau grimpant, vivace, de 1 à 4 m de haut à tige pleine et striée, ramifiée buissonnante, glabre à pubescente. Ses feuilles simples, glabres ou pubescentes, entières à limbe ovale-obtus sont opposées sont vert à vert-bleuté. Les inférieures et moyennes sessiles tandis que les supérieures sont connées ou perfoliées. Les fleurs sont disposées en cyme multiplare, à l’extrémité de chaque rameau, portée par un pédoncule de 3 à 4 cm de long. Les fleurs, très odorantes, possèdent une corolle glabre blanchâtre à jaunâtre, lavée de pourpre et un calice à dents subaigües. La corolle, longue de 3 à 4 cm, est formée d’un long tube terminée par 2 lèvres dissymétriques, la supérieure à 4 lobes et l’inférieure entière. Les 5 étamines et le style sont longuement saillants hors du tube de la corolle. Le fruit est une baie ovoïde, rouge à maturité, et toxique.
Voir la fiche simplifiée Voir la fiche détailléeStatut patrimonial
- Liste rouge régionale :
- Inventaire flore menacée 74 :
-
Présence en Haute-Savoie :
Biologie
C’est une parvophanérophyte qui fleurit de mai à juillet. La pollinisation est effectuée par les insectes et la dissémination des graines est assurée par les animaux qui consomment les baies.
-
Type biologique : Phanérophyte
- Floraison : de mai à juillet
- Mode de pollinisation : entomogame
- Mode de dissémination : zoochore
- Type de reproduction : sexuée
Ecologie
Le Chèvrefeuille d’Etrurie est une espèce thermophile qui se développe dans les bois clairs (Quercion pubescenti petraea), les haies et les fourrés arbustifs (Berberidion vulgaris) sur sols calcaires souvent rocailleux à l’étage collinéen
Etage de végétation
collinéen
Répartition
Mondiale
C’est une espèce méditerranéenne, présente dans tout le bassin méditerranéen, mais également sur d’autres continents où elle a été introduite à des fins ornementales.
Française
En France, l’espèce est citée des départements de la moitié sud jusqu’à l’Auvergne.
Régionale
En Rhône-Alpes, l’espèce est mentionnée de tous les départements.
Départementale
En Haute-Savoie, où elle est connue depuis 1899, elle atteint sa limite nord et demeure très rare. Sur les 3 localités connues dans le Chablais et le Jura-Savoisien, seule celle de la Montagne des Princes a été récemment revue.
Menaces & actions de préservation
L’espèce est rare dans le département et potentiellement, ou activement, menacée par l’exploitation du rocher et l’épandage d’herbicides sur les bordures rocheuses de la route qui traverse le site.